SALAMSTREET

A ta question : "Est-ce un droit, déjà, le droit à l´expression au Maroc? Est-ce un droit absolu? ou est-ce un droit conditionné? si c´est le cas, par quoi, et, surtout par qui?" je réponds : cela doit être un droit absolu conditionné par la LOI.
Quant au rapport censuré/censeur, c'est bcp plus compliqué qd des acteurs non institutionnels rentrent dans le jeu. Imagine qu'une OPA s'opère maintenant sur sapress, sochpress, warakpress, ... sans oublier les faveurs du marché de la pub! Ajoute a ceci une justice indépendante. Le problème est bcp plus complexe et ne peut se résoudre à l'écart des autres.

@mounir:
mais est-ce que c´est le cas au Maroc? on respecte le loi au Maroc?
je me suis posé ces questions, pas pour avoir une réponse mais pour ouvrir un débat, la plupart des questions que j´ai posé sont des questions rhétoriques....

(Pour un censuré, on suit toujours l´exemple de Tel quel, à le droit de se poser la question, légitime à mon sens, Pourquoi j´étais censuré? et aux autorités qui ont participé à l´acte de la censure, et activement, incombe la réponse à cette question, pourquoi on a censuré un tel ou un tel, elles doivent motivé leur acte: pourquoi, pour quelles raisons on vous a censuré?)

Dans ce cas précis, les autorités (le cercle des conseillers du Roi) ont répondu que les marocains et le maroc n'est pas encore pret pour que la culture des sondages y soit développée (Cf. le dernier édito d'ARB).

Il y a comme qui dit un certain mépris vis à vis du peuple marocain à savoir qu'on le considére (ou on veut qu'il soit ainsi) un peuple mineur.

De la meme façon, quand on parle des réformes constitutionnelles on nous rétorque aussi que le peuple n'est pas pret et que surtout les responsables politiques ne sont pas à la hauteur de la fonction, une fois que le partage des pouvoirs est acquis.

Alors que faire face à ce mépris ?

J'ai fait un peu le tour de tes commentaires ailleurs a Rass Tarou et je te prie d'arreter d'etre vulgaire des fois. Ce n'est pas ton niveau a Rass l'gourna.

@najib walou:
t´as mis le doigt au nez du monstre..
souviens-toi t´es jamais un homme, un vrai homme que lorsque tu te maries...
tu crois qu´on nous appelle des sujets juste comme ça, ou en arabe Ra3aya, c´est que les marocains est une espèce en voie d´évolution, on n´a pas encore atteint "sin arrochd" pour parler politique...
pour ma vulgarité je me suis déjà excusé, et je m´excuse encore devant toi, c juste que j´étais un peu en manque de drogue quotidien, beh tu sais....

@najib walou:
t´as mon mel ecris moi et laisse moi ton mel

Désolé, je pensais qu'en réthorique on a pas nécessairement des réponses deterministes. En tout cas, ma vision est dans la seconde partie de mon com : on ne peut pas dissocier la liberté d'expression des autres dossiers du pays.

@mounir:
oui je te donne raison mounir,c´est l´essens mme de mon billet, il n´y a rien qui va avancer dans notre pays sans unr certaine liberté d´expression, et ca c´est sur.
moi je suis encore plus radical que toi: sans liberté d´expression il ne peut y avoir de développement sain...

Les questions posées dans ce texte ont à mon goût des réponses très évidentes.

Je dirai juste que l'Etat de droit est un projet de la société toute entière, pas seulement de l'Etat et de la Justice. Les lois ne sont qu'une partie infime de l'équation, car même si elles sont écrites qui va les appliquer? personne ne lit déjà. Le truc avec les lois c'est qu'on fait les hcose sà l'envers au Maroc: les lois sont la formulation de valeurs sociales en normes, donc ce qui devrait s'opérer c'est un changement et conscientisation au niveau de la société elle-même, puis ce changement sera traduit et introduit dans la loi et le droit. C'est donc la population qui doit véritablement changer pour que l'Etat suive le trend. ça se fait déjà mais dans un rythme que plusieurs n'apprécient pas.

Aussi, c'est faux de poser la liberté d'expression comme la seule condition de développement au Maroc.
Les droits sont divisés en cinq catégories et sont _tous_ égaux et nécessaires pour l'être humain:
droits économiques, culturels, sociaux, politiques, civiques. (la liberté d'expression figure dans la dernière, ce n'est donc qu'un composant.)

Donc pour se développer il faut ouvrir la porte à tous ces droits, dont la liberté d'expression bien entendu qui n'en fait que partie.
Mais ce n'est pas facile, et la plupart d'entre vous ne savent pas à quoi il faut s'attaquer comme problématiques avant de parler de liberté d'expression qui n'est que la surface de l'iceberg.

@yahia:
je dis que la liberté d´expression, dans les circonstances actuelles du Maroc, est la plus importante de toutes les autres, pour la simple raison : qu´on a besoin au Maroc d´une force de critique, et pour critiquer il faut une certaine liberté de dire les choses comme elles sont, sans être inquiéter, bien sur, ni s´autocensurer...
cette liberté n´est pas une condition pour le développement, elle est le moteur de ce développement.
ce développement, pour MOI, est avant tout, un développement humain et social.
"Je dirai juste que l'Etat de droit est un projet de la société toute entière, pas seulement de l'Etat et de la Justice", je suis d´accord avec toi la-dessus, mais je vois les choses un peu différemment, si on a une société qui n´a pas de voix, comment l´Etat peut-il l´entendre?

Mouss, STP, tu pourrais supprimer mes coms chez toi ? je te serais reconnaissant parce que j'y tiens.

Pour Twitter, je n'ai rien compris concernant le comportement bizarre et muet de Mohamed mais ce n'est pas grave puisque ce n'est pas la première fois que je suis déçu par une ancienne connaissance de P8 à qui j'avais rendu MAINTES SERVICES...

La nounou de P8

PS: Prends soin de toi