"WHAT ELSE?!"

Heavy Metal in Baghdad!!

par Moustapha.H 0 Catégorie:

les fondateurs de "Vice magazine" ont réalisé un film documentaire sur groupe de heavy metal iraqien qui s´appelle "Acrassicauda" le film qui s´appelle d´ailleurs "heavy metal in baghdad" a été nomminé dans le festivalle "Berlinale" à Berlin en Allemagne, dont voici le trailer officiel.





et voici le texte integral de l´interview qu´a donné le realisteur du film Suroosh Alvi à Chris Köver de la rédaction du Netmagazine Allemand "Die zünder"

Chris Köver:

vous et votre partenaire Eddy Moretti, êtes partis en l´été2006 à Bagdad en sachant que chaque jour il y a des centaines d´êtres humains qui meurent. Est-ce que vous êtes fou?
suroosh Alvi:

On doit-être fou pour faire ce qu´on a fait. en ce temps là, nous étions déjà entrain de travailler sur le projet avec "Acrassicauda" et nous savions qu´il y avait quelque chose qui manquait et qu´on ne va retrouver que la-bas sur place à Bagdad. Donc on a rassemblé tout notre courage et on y est parti.

C.K:
n´auriez-vous pas dû y aller à un moment où c´est moins dangereux?

S.A:
L´été 2006 était le seul moment oú nous, Eddy et moi, avions suffisamment de temps. si nous ne serions pas parti en ce temps lá, nous n´aurions jamais eu l´histoire.

C.K:
Qu´est-ce qui était si important dans cette histoire?

S.A:
Nous étions très fasciné par le concept de Heavy metal band à Bagdad, et, par le fait qu´une partie ou un fragment de notre culture occidentale débarque dans un pays comme l´Iraq. nous voulions savoir comment est-ce possible de jouer du heavy metal à Bagdad.
en plus l´histoire va parfaitement avec les thèmes de "vice magazine", nous croyons à l´universalité de la culture jeunesse.

C.K:
Aviez-vous eu peur?

S:A
Avant notre voyage j´avais incroyablement peur que je n´ai jamais eu dans toute ma vie, une fois sur place à Bagdad on nous a toujours rappelé des dangers et des menaces qu´il y a: n´y va pas lá! éteins la camera! va maintenant au lit c´est l´heure du couvre-feu. quelque part, nous nous sommes habitué à la peur permanente.

C.K:
dans quelques scènes du Film on a l´impression que vous appréciez cette peur?

S.A:
Je m´ennuyait un peu en faisant des interviews avec des bands pour le compte de Vice magazine, et je voulais un challenge, et partir à Bagdad était une aventure.

C.K:
Les autres sont en plein guerre civile, et vous faites un voyage d´aventure. n´est-ce pas un peu cynique?

S.A:
Je peux comprendre que le film laisse cette impression chez les gens, c´est comme ça qu´on travaille, nous avons toujours essayer de montrer des choses intelligentes avec une manière de faire un peu stupide. oui, aller dans une région en plein guerre, était une partie de la motivation. Mais, au bout du compte, on a voulu aussi attirer les attentions à la crise humanitaire en Iraq, et de montrer un autre visage des iraqiens.

C.K:
Dans les films documentaires classiques les régisseurs restent toujours en arrière-plan, vous, au contraire, vous montrez, dans plusieurs scènes du film, votre propre expérience en Iraq. n´est-ce pas un peu drôle?

S.A:
Le film est une combination entre histoire de voyage, "Rockumentary" et reportage de guerre, et l´objectivité journalistique n´était jamais notre trait. nous tablons toujours à "Vice magazine" sur la perspective subjective(1), ficelée à l´aide de faits bien recherchés et de bonnes qualité.
nous n´avons aucune idée comment fait-on un film documentaire classique, car nous ne sommes pas des régisseurs. c´était un hasard que, de cette histoire, allait naitre un film documentaire. A l´origine nous voulions tourné une vidéo courte qui devait être publié soit sur un DVD soit dans notre site internet (vbs.tv). nous avions, d´un coup, beaucoup de matériels au point que Bernardo Loyola, qui s´occupe du montage, nous a proposé d´y faire un film.

C.K:
Parlons du groupe. pourquoi des jeunes iraqiens ont commencé à jouer précisément du heavy metal?

S.A:
Leurs vies consiste essentiellement à survivre à la guerre. au début il y a eu la guerre contre l´Iran, après la deuxième guerre du Golf, et plus tard la troisième; jouer du metal pour ces jeunes-lá étaient le seul chemin pour sortir de la situation d´un pays qu´ils ne peuvent jamais quitter. c´était précisément une fuite pour eux d´avoir choisit cette sorte de musique, comme le dit Faissal, le chanteur du groupe : regarde, le quotidien à Bagdad est heavy metal.

C.K:
Quelles auraient été les conséquences à craindre sous Saddam Hussein pour un groupe qui jouerait du heavy metal?

S.A:
Sous Saddam la société iraqienne était plus séculaire qu´à nos jours. le groupe aurait été considéré comme unique et pas du tout conventionnel; il aurait pu faire son entrée sur scène mais à condition de faire obligatoirement éloge à Saddam.

C.K:
Et après Saddam?

Il y a eu une courte période de liberté avant que la situation ne se dégrade; le groupe reçoit des menaces de mort de la part des fondamentalistes islamistes qui considèrent leur musique comme musique de Satan occidental, et, anti-islamique.

C.K:
A travers votre film et l´écho qu´a laissé à la presse, le groupe est devenu célèbre. est-ce que ça augmente les risques pour les membres du groupes et sur les membres de leurs familles?

S.A:
Á ma connaissance, les familles vont bien, ils voulaient juste que leurs fils ne retournent pas à Bagdad. En Turquie, ils sont très célèbres et le retour à Bagdad est très risqué pour eux.


Interview traduit de l´allemand par: Moustapha Hmoudan
titre original: " Bagdad war ein Abenteuer"(Bagdad était une aventure)











Enregistrer un commentaire

écrire pour Salamstreet

Devenez rédacteur sur Salamstreet: envoyez-moi vos Articles je les publierai sans modération.plus d´iinfos...

L´Auteur

Moustapha.H
Addict Blogger et Traducteur libre!!
contactez-moi

Social Netwok

Moustapha Hmoudan
invitez-moi
à votre reseau Xing
Rejoignez mon
Reseau Linked In
Follow salamstreet on Twitter
Suivez-moi
à Twitter
Devenez mon ami
sur Facebook

Categories

Via Email

Subscribe feeds rss Articles récents

livre du moment

« Et si on se mariait ? » propose Nadège au jeune Marocain héros du roman. « C’en serait fini de tes problèmes de papiers. » Depuis qu’il est arrivé en France comme étudiant, ce dernier n’en peut plus des tracasseries administratives.

Blogoma